1. |
Parfois
03:31
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(Allo? T'es là?)
Parfois je me lève au milieu de l’après-midi
des étoiles sur les lèvres, l’empreinte de ton corps à l’esprit
Parfois je m’éveille sans savoir où je suis
avec mes rêves de dentelle et mes cheveux en confettis
Parfois sur la grève je m’allonge sans bruit
songe que tout soit éternel avec le soleil qui m’éblouit
Parfois je me jète sur les bancs des taxis
en priant pour qu’ils m’emmènent très loin d’ici
Et je pense, encore
À toi, si loin là-bas
Et je pense, encore
À toi, à toi
Parfois je me laisse au milieu de la nuit
caresser par l’ivresse de tous ces gens qui s’ennuient
Parfois je m’émerveille toute nue sur mon lit
les images dans ma tête se mélangent aux mélodies
Parfois je m’énerve et tout de suite après j’oublie
les souvenirs de la veille et je m’éclate au ralenti
Parfois je me gèle sur les toits de la ville
à genoux les yeux au ciel, vers l’infini
Et je pense, encore
À toi, si loin là-bas
Et je pense, encore
À toi, c’est interminable (Oh non)
Mais moi
Je ne sais pas
À quoi tu crois (Quand tu récites tous tes mantras)
Quand tu me prends dans tes bras, que tu me parles tout bas
Et moi
Je ne suis pas
Ce que tu crois (Quand tu t'excites et qu'tu flamboies)
Quand tu t’élances contre moi
Et je pense, encore
À toi, si loin là-bas
Et je pense, encore
À toi, à toi
(Oh non)
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2. |
L'Amour à mort
04:29
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Je me souviens des jours d’été où nous restions pendant des heures sans parler
À s’inventer des mondes en vers que l’on ne savait pas s’expliquer
Les carillons dans la lumière dansaient avec le piano désaccordé
Le soir on allait sur la plage se faire un feu de la réalité
C’était comme dans les vieux films, comme si j’avais le spleen
Comme quand tout se mêle et s’éclaire en même temps
J’étais comme une petite fille, comme sur la codéine
Comme quand tout s’arrête lentement
L’amour
Dans tous ses états
Rends fou
C’est n’importe quoi
Et quand même les pires scénarios sur terre ne pouvaient plus nous égaler
Que se jouaient dans les coulisses nos vies qui s’envolaient en fumée
On se saoulait l’âme k.o. de larmes complètement décalées
Puis on s’endormait côte-à-côte malgré nos corps devenus étrangers
C’était comme un badtrip, comme si j’avais le mauvais script
Comme quand tout se met à fausser même les temps
J’étais comme une chanson triste, comme sur un édifice
Comme quand tout s’effondre lentement
L’amour
Dans tous ses états
Rends fou
Mon dieu aidez-moi
Le pouls qui s’affole en silence
Le cœur qui bat dans les tempes
La tête qui tourne et qui se balance
Le souffle court, les mains qui tremblent
L’espoir qui vole dans tous les sens
L’envie de se perdre dans la transe
L’art de tomber sans connaissance
Jusqu’à ce que ça recommence
Dans tous mes états
J’m’en fous
C’est très bien comme ça
L’amour (x4)
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3. |
Vivre entre les lignes
04:47
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Les dessins et les dates partout, sur ton torse la carte de tes fausses routes
Dans ta chambre inutile ton livre de Gainsbourg
T’arrives toujours de n’importe où, tu passes toutes tes nuits debout,
Tu perds le fil de tes grands discours
Et tu vends ta musique des tropiques pour des sacs en plastique
Qui te donnent l’impression d’être le roi du monde oh!
Ma-a-a-a-a-a-ax
Dis-moi des fois tu penses pas que tu pousses un peu fort
Ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah
Ma-a-a-a-a-a-ax
Tu penses pas qu’il serait temps que tu changes de décor
Que tu retournes le miroir
Tu débarques chez moi en douce, prendre l’apéro quand le monde se couche
Ton visage immobile marqué par les coups
Tu brûles la chandelle par les deux bouts, en espérant qu’elle sera plus courte
Les yeux qui brillent, tu souris et dis « c’est cool »
Et tu claques tout ton fric en traffic, tu te crois poétique
Quand tu pars en trombe dans les bars comme une bombe oh!
Ma-a-a-a-a-a-ax
Dis-moi des fois tu penses pas que tu joues avec la mort
Ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah
Ma-a-a-a-a-a-ax
Tu penses pas qu’après dix ans t’abuses trop de ton corps
Que tu passes ta vie à t’en vouloir
Tu voudrais être ailleurs, oublier ce que c’est d’avoir un cœur
Que t’étais le meilleur des sugar-pushers
Ce serait bien
Si enfin commençait le début de la fin
Mais ta langue goûte le chimique, t’es toxique, tu cries et tu paniques
Un pied dans la tombe pendant que tu montes au
Ma-a-a-a-a-a-ax
Dis-moi des fois tu penses pas que tu pourrais faire un effort
Ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah
Ma-a-a-a-a-a-ax
Si tu le fais pas pour toi, fais-le pour mes yeux d’or
Arrête d’agir en connard
(Et de)
Vivre entre les lignes (x2)
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4. |
Santa Maria
04:41
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Les quarante-huit ponts et les voitures d’antan donnent l’impression que le temps se suspends
Le soleil plombe et le vent semble inexistant
Au loin s’estompent le chant des flamants et les corps qui fondent sur le sable brûlant
Tout est blanc
Alors j’erre dans la mer légère comme l’air
Sans top avec une clope, le top forty non-stop
Impose la fête dans mon sillage
Y’a rien à faire l’éphémère m’indiffère
Dans l’utopie des shops moi j’opte pour le roof-top
Me pose la tête dans les nuages
(Vamos!)
À Santa Maria
J’écoute les pixies
Et je regarde en bas
Les gens qui s’immortalisent
Et quand l’horizon tourne au fluorescent que s’allument les néons sur le catamaran
Les illusions s’ornementent de faux-diamants
La révolution flirte avec l’indécent comme le Don Perignon et la danse dans le sang
Sans bon sens
Je me sers un verre dans l’univers bleu-vert
Le spot devient fucked-up, ça pop et la nuit turn up
Les choses se prêtent aux mirages
Je perds mes repères, je ne touche plus à terre
Dans la hut le dj drop, feel hot sur le hip-hop
Explose la crête du rivage
(Vamos!)
À Santa Maria
La déroute m’hypnotise
Au rythme de la salsa
Même le ciel s’électrise
Mais oh, c’est si beau
Lorsque tu me colles à la peau en planant si haut
Et que tu me dis «You want to kill me»
Oh no mi leo, give me more mojitos, give me your mareo
À Santa Maria
Je boucle mes valises
Hasta la vista
Je pars avec la brise
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MARILYN Montreal, Québec
Autrice-Compositrice-Interprète vivant d'amour et d'eau fraîche 🌸✨
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